Lors d’une opération de rachat de crédit , les organismes prêteurs souhaitent se protéger contre les risques d’insolvabilité des emprunteurs liés aux facteurs suivants:
- perte d’emploi de l’emprunteur,
- perte d’autonomie et invalidité de l’emprunteur,
- décès de l’emprunteur.
En obligeant l’emprunteur à souscrire à une assurance, le prêteur réduit sa prise de risque.
Ainsi, en cas de sinistre, l’assureur pourra rembourser le prêteur de toutes ou partie des sommes restant dues par l’emprunteur.
Ce remboursement se fera dans les conditions et limites définies par le contrat d’assurance.
L’assurance la plus souvent exigée pour un rachat de crédit est l’assurance « invalidité-décès »
L’age de l’emprunteur peut être un facteur bloquant pour l’obtention d’une assurance, notamment au delà de 60 ~ 70 ans.
Le coût de l’assurance augmente avec l’âge et le dégradation de santé de l’emprunteur.
Le coût d’une assurance prend en compte de nombreux facteurs comme l’âge, la situation et la capacité de remboursement de l’emprunteur.
Le Taux TEG d’une offre de rachat de crédit intègre le coût et les frais associés à une éventuelle souscription d’assurance.
Ils existe de nombreuses compagnies d’assurance.
Vous n’êtes pas tenu de prendre la compagnie d’assurance que vous propose l’organisme de prêt.
Passer par votre assureur plutôt que par l’assureur proposé par l’établissement de crédit peut être une source d’économie.
Si aucune assurance n’accepte de vous couvrir, cela peut être un frein pour l’obtention de votre rachat de crédit.
La convention AERSA ( http://www.aeras-infos.fr ), signée par les prêteurs, assurances et associations de malades, doit faciliter l’accès à l’assurance aux personnes malades.
Les contrats d’assurance présentent des exclusions et délais de carence et franchise qu’il convient de connaître et de comprendre.
L’assurance perte d’emploi n’est pas accessible aux intérimaires, personnes en cdd…